mardi 26 février 2019

19 janvier, de Jaronu à Sancti Spiritu






Samedi 19 janvier

Nous déjeunons après avoir découvert le jardin de cette étonnante et magnifique maison refaite avec soin par les propriétaires (depuis 30 ans). Bel accueil, et petit déjeuner agréable pour deux cuc par personne. Très bonne omelette aux poivrons en particulier et une étrange pâte à tartiner au goût lointain de viande… Bon café aussi ce qui n’est pas toujours le cas. Le voisin a « gardé » la voiture garée dans la rue pour 1 cuc. Il fait toujours beau et bien bon. Nous partons donc vers le sud. En route on s’arrête voir un chantier de construction d’un groupe de maisons où les couvreurs sont à l’œuvre. Puis nous reprenons la route vers Camagueï pour retourner à la réserve écologique de Limones Tuabaquey où cette fois il y a du personnel, c'est ouvert.  On paie (10cuc par tête) et Naki notre guide nous emmène (cette fois Michel garde la voiture effrayé par la marche à faire) à la découverte de ce lieu vraiment exceptionnel. Quatre heures de marche sur un sentier entretenu pas toujours très facile. Plein d’arbres splendides, des oiseaux (tocororo mâles et femelles, un tacco et d'autres espèces...) des perroquets etc… Le lieu est paisible, la qualité du silence remarquable troublé par les chants d'oiseaux. On est descendu aussi dans une grotte où quelques peintures précolombiennes décorent une paroi (c’est pas Lascaux quand même, précise Régine). Ce qui est rigolo c’est l’impression de quasi « découvreur » qu’on ressent à descendre cette fragile échelle de bois. Nous n’avons croisé qu’un couple de visiteurs… D’ailleurs n remplissant nos fiches de visiteurs j’ai pu en compter 7 pour la journée d'hier… Pas facile de faire vivre un tel endroit. Mais comment le trouver sans signalétique ? On reprend la route, on passe par Camagueï où je revois sur un bout d’aérodrome 7 vieux biplans soviétiques magnifiques (qui servent à l’agriculture)… impossible de les photographier (le garde hésite mais ne peut se mettre en défaut). Tant pis, je les aurai vus quand même.


Antonov An-2  (photos internet)

"L'An-2 est un avion biplan monomoteur polyvalent conçu par le bureau constructeur Antonov. Il fit son premier vol le  et fut produit à plus de 18 000 exemplaires en URSSPologneChine et Colombie. Revendiquant le titre de plus gros biplan monomoteur au monde, cet appareil robuste, économique et d’entretien facile, a volé sous presque tous les ciels de la planète et dans les rôles les plus variés : transport de passagers, cargo ou de travail agricole, transport de parachutistes, transport sanitaire, lutte contre l'incendie, hydravionphotographique, exploration météorologique... De nombreux exemplaires sont aujourd'hui encore en état de vol et effectuent des vols de tourisme lors de meetings aériens." ( extrait wikipedia)

J'en avais vu un à l'aérodrome de Laval (jaune citron) qui avait été exposé près de la route d'Angers qui borde l'aérodrome. Après pas mal d'histoires il est en cours de restauration. Voir le site.

Résultat de recherche d'images pour "Antonov AN 2 Cuba"

Image associée
En plein travail d'épandage de produits anti-moustiques près de Varadero. Quels produits ?

Retour vers la route (plutôt en bon état celle là), la voiture est vraiment couverte de poussière jaune et rouge. Nous arrivons à Sancti Spiritus vers 17h, on se gare sur la place centrale. Une dame de nos âges nous propose un hébergement pour nous cinq tout près de là (30 cuc la nuit c’est vraiment raisonnable) et elle nous accompagnera un peu plus tard pour nous montrer un excellent restaurant (très cher pour ici) où nous nous régalons. La place est animée. C’est toujours le merdier pour se connecter à internet. Régine y arrive, moi pas… Tant pis. On retourne dans notre dortoir et au lit tout le monde !

L'extraordinaire tonnelle de notre gîte

Du perron on a une vue magnifique sur le parc qui a beaucoup souffert de l'ouragan Matthews

La superbe maison de contremaître (il y en a plusieurs sur le même modèle)


L'usine de transformation sucrière à quelques dizaines de mètres de la maison.

En quittant le village, la pimpante cité Moscou

Un peu plus loin de nouvelles maisons en construction.


Gros chantier de maisons en bois

les couvreurs placent les feuilles de palmier

Portes et fenêtres sont déjà intégrées à la structure

Nous voilà de retour à la réserve écologique !

L'installation est très réussie et magnifiquement entretenue

C'est parti pour 4 heures de découverte.

petite orchidée fixée sur un tronc

le tronc aux myriades d'épines terribles balayé par la dernière tempête

Il en reste debout, tout aussi inquiétants ! Ici il s'appelle le cojoro, ailleurs le palmier glouglou (Acrocomia aculeata)

L'arbre à sapotes, le sapotier !

Avec des sapotes pas encore mûres

Notre guide près de ces plantes tropicales exubérantes, à l'entrée du canyon

Les racines courent le long des parois 


Cela créée des formes étonnantes.

C'est aussi un lieu de mémoire de la première guerre d'indépendance contre es espagnols.

Le sous bois est très fourni.

Blandine découvre une scolopendre géante dont la morsure peut s'avérer dangereuse, on la laisse tranquille ! Régine précise qu'ici on l'appelle le gusano meon  et qu'on peut le voir en mouvement .

Jeu de transparences

Encore un tocororo qu'on peu observer de très près, au sol en train de chasser des insectes.

Il se perche à proximité, comme pour se faire admirer.

Décidément il y en a beaucoup dans cette réserve.

Aperçu très fugacement, le Tacoo de Cuba, de l'ordre des cuculiformes, de la famille des cuculidés (ben si, c'est vrai !)

Nous descendons par cette échelle de bois visiter la grotte aux peintures.

Étonnant non ?

C'est avec nos lampes de téléphones que nous éclairons les rares peintures... peu visibles

les stalagtites et stalagmites prospèrent ici... c'est bien joli !


Allez on remonte rejoindre la voiture et on repart par des routes plutôt correctes (une partie d'autoroute d'ailleurs)

Après s'être bien installés on va découvrir le centre animé de Sancti Spiritus.

L'ntrée de ce qui ressemble bien à une boîte de nuit... donnant sur une rue piétonne.

Dans une galerie musée, hommage à la célébrissime danseuse cubaine âgée aujourd'hui de 96 ans : Alicia Alonso


Ici aussi c'est la course à la connexion dans les parcs !

Depuis la terrasse de notre hôtesse une vue sur les grilles anti intrusion et le salon en fonte d'aluminium du patio.

Des jeunes voisins se sont mis au balcon pour profiter d'internet en ce début de nuit.


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