17 janvier de Gibara à Najasa

Mardi 17 Janvier

Départ de bonne heure après des adieux fort touchants à nos hôtes du bord de mer. Gibara restera un bon souvenir ! On file vers le sud vers Holguin d'abord puis par des routes vraiment pas faciles on rejoint Puerto Padre qui se trouve au bout d'une baie très plate bordée de mangrove et de marécages. Nous continuons au sud vers Las Tunas puis on arrive à Najasa dans l'après-midi après bien des précautions. Encore quelques questions de Régine aux passants patients et aimables et nous arrivons à l'hacienda La Belen mentionnée dans Lonely Planet, à 8 km du village. C'est une magnifique réserve naturelle. C’est aussi une énorme ferme de plus de 500 chevaux et de très nombreux employés. D'ailleurs on a du mal à savoir le nombre d’employés et la superficie. C’est un site d’état qui fait aussi hébergement. Construit aux normes touristiques d’il y a quelques années tout cela souffre d’un vieillissement visible, mais c'est toujours agréable. De plus le service est moyen (ménage pas terrible…) Le repas est de style resto d’état, on se nourrit, c’est pas cher mais pas vraiment inoubliable. Des employés super sympas, genre vrais gauchos, nous ont fait visiter l'écurie réservée aux plus beaux chevaux.
Régine : "Si j'ai bien compris là-bas, Belen est une sorte de haras (le nom de la race était affiché sur les box  "criollo del trotte") et participe à de grandes parades ou ferias de chevaux dans tout le pays. Dans mes notes : environ 150 ha et 500 chevaux. (les guides ne donnent pas la superficie du domaine, 150 ha ce n'est pas beaucoup. J'avais noté 350 caballerias et 1 caballeria vaut 3 ha), ce qui ferait plus de 1000 ha, beaucoup plus vraisemblable"
Tout ça a de jolies allures de western ! Le site est magique, en pleine nature avec des tas de chants d’oiseaux et un calme impressionnant.  On va se coucher en prenant garde aux moustiques. Il y aura quatre américains ornithologues pour partager cet hébergement si difficile à trouver. 

La maison où nous avons logé. beaucoup de fleurs et de plantes !

En face le mécanicien vélo ne chôme pas ! Dans son minuscule atelier (à droite) qui déborde aussi sur le trottoir, il y a tout l'outillage nécessaire, jusqu'au poste à souder

dernier échange d'amabilités avant le départ.

Dans la baie peu profonde de Gibara ces pêcheurs viennent relever leurs filets

A Holguin ces élégants bici taxi inspirés des side-cars sillonnent les rues.

Arrêt dans une petite ville pour photographier ce bas relief révolutionnaire à la porte d'un hôpital pour enfants

Nouvel arrêt à Puerto Padre pour voir la mer... C'est peu profond là encore. Un pélican se sèche sur un pieu.

Le ciel menace sur la lagune, nous repartons vers le sud

En suivant la carte, les routes deviennent de moins en moins importantes et de moins en moins carrossables.

Nous croisons encore une moisson de cannes à sucre. On nous laisse passer joyeusement.

Plus loin encore nous redemandons la route pour Najasa, prétexte aussi pour admirer ce superbe attelage de zébus. Ici on est vraiment loin du monde touristique !

Occasion de voir aussi ce beau troupeau. On est impressionnés par la qualité et la longueur des clôtures.

Nous y voilà. Ce fut vraiment compliqué d'arriver jusque là.

Le résultat en vaut la chandelle... même s'il ne faut pas comparer avec la chaleur des accueils familiaux.

La formidable écurie des chevaux de sélection.Magnifique architecture en bois.

Les "cow boys" nous font visiter avant de rentrer chez eux

Le cheval attend patiemment son maître...

cet oiseau (pas encore identifié...) s'installe pour la nuit

Et nous nous installons dans cette très belle salle à manger, pour un repas assez frugal.