vendredi 15 février 2019

14 janvier Un grand bol d'air !





Lundi 14 janvier

Aujourd’hui journée nature. Dans la rue beaucoup de bruits dès le début du jour. Aucune isolation donc c’est très sonore. En face c’est le jour du gaz, les gens amènent leur bouteille à remplir. Ils font la queue paisiblement dehors.  Il fait toujours beau. On a filé chercher des cartes wifi (en vain) dans la rue commerçante, après un moment de queue on renonce ! C’est vraiment très animé, boutiques ouvertes, écoliers, touristes etc… Je vois un grand atelier de réparation de montres, une agence de traitement des observations sur la nouvelle constitution et des marchands proposant des petits déjeuners de toutes sortes. Je vais chercher la voiture au parc gardé situé à quelques « quadras » de là et nous suivons quelqu'un pour sortir de la ville vers le sud est. La route est un peu abîmée mais ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend pour monter à la Grand Pierra : 8 km de montée sévère vers un lieu magnifique. La route est vraiment très abîmée, mais roulable. En haut une flore très originale (fougères arborescentes etc). En regardant un arbuste je vois un colibri ! Je m’assois et attends patiemment son retour… Katia me rejoint et le colibri revient  cueillir ses doses de nectar. Magnifique ! On redescend et on file vers la plage de Beraco bordée de palmiers et de beaux arbres. Belle baignade avec un fond un peu vaseux mais avec de jolis poissons colorés. Que l’eau est chaude ! Un vrai plaisir… Nous rentrons à Santiago tranquillement et nous retrouvons sans peine la maison comme de vieux habitués de la ville ! C’est vrai que la cathédrale est un point de repère facile. Dîner en ville chez le hollandais (très bon mojito toujours) et on rentre se coucher après avoir entendu quelques musiciens…


C'est lundi, on peut ce jour là remplir les bouteilles de gaz. Chacun attend son tour patiemment comme toujours.
Il y a en ce moment une grande consultation sur la nouvelle constitution. Un peu partout on a ouvert des bureaux.

Il y a de nombreuses femmes mobilisées pour ce très gros travail.

Dans la rue piétonne les petites échoppes se sont réinstallées.

Nous voulions des carte de crédit internet, devant la foule on renonce...

Mais cette boutique d'état est aussi un lieu de connexion (Cyber café sans le café !) et un point wifi que les jeunes utilisent avec leurs téléphones.

Ce "traiteur" peut aussi bien vous faire une omelette qu'un sandwich à l'échine de porc grillée ! (il n'est pas 10 h du matin...)

Sur un minuscule marché, nous avons rencontré ce vendeur de quincaillerie sanitaire et électrique.

Il est temps d'aller chercher la voiture pour partir à l'Est de Santiago vers la montagne.

Sur la route chaotique de la Gran Piedra nous croisons cette maman cochon pas commode du tout qui protège ses petits.

Nous sommes dans le parc naturel de Gran Piedra et faisons une pause (pour refroidir le moteur de la voiture et profiter du paysage).

Et quel paysage  ! Vers le sud, au bord de la mer, il y a quelques plages, de plus en plus calmes qu'on s'éloigne de la ville.

Et de merveilleuses fougères arborescentes qui ravissent Régine, notre botaniste et nous autres béotiens.

Puisque nous sommes sur la crête, la vue vers le nord est tout aussi stupéfiante !

Sur les pistils multiples de cette fleur, perlent des gouttes de nectar qui attirent insectes et oiseaux.

j'entends le vrou vrou caractéristique du colibri qui vient "cueillir" ces gouttes. Vol ultra rapide, toujours en mouvement , la mise au point est délicate, mais cet oiseau est vraiment émouvant.

C'est rare qu'il se pose à proximité. C'est l'occasion d'admirer son plumage en écaille.

Et "vrou vrou" c'est déjà reparti !

Beaucoup de chance pour cette photo de face avec le joli flou des ailes

Nous redescendons de la montagne et filons plein est vers de nouvelles aventures. Au bord de la route un parc d'attraction sur les animaux préhistoriques nous permet de voir des... mammouths, des éléphants et des dinosaures en béton.

Sur la plage de Corodara nous rencontrons ce lézard à queue roulée très véloce. Il s'agit du Leicephalus Sp.  

De 15 à 25 cm de long il fait partie du groupe des Iguanidés. Il se nourrit d'insectes et sont ovipares. Il y en a beaucoup sur cette plage où flottent beaucoup d'algues et des déchets venus, nous dit-on du Mexique.


C'est donc sur celle de Beraco que nous irons nous baigner. Les palmiers et la mangrove viennent jusqu'au sable. Magique.

Il n'y a pas grand monde....

Retour à Santiago, je vais ranger la voiture au garage où on peut voir de vieilles américaines en attente de soins et surtout de pièces détachées.

Dans les rues c'est l'ambiance colorée et joyeuse des soirées cubaines. Ce marchand de poissons vend ses poissons d'eau douce : des tilapias de belle taille.

Plus loin c'est une partie de dominos entre jeunes (très chics les dominos roses)

Le ciel s'assombrit encore ce soir et annonce une forte pluie pour la soirée.

Le boucher a reçu un arrivage de poulets, la nouvelle a fait le tour du quartier et une queue s'est formée devant la boutique.

Les gens sortent, se parlent le tout dans une atmosphère paisible, au moins dans ces rues moins fréquentées.




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