lundi 18 février 2019

16 janvier La plage à Gibara ça se mérite !


Mercredi 16 Janvier

Après le petit déti déjeuner pris dans la casa du bord de mer, on se regroupe dans une seule maison (celle de Michel Régine et Katia) c’est plus agréable. Départ tranquille, pour aller à une plage à l'ouest de la petite ville. Sur la carte il y a une route importante (en rouge) qui mène à de petites plages éloignées. En fait ce sera 15 km de galère sur une piste vraiment défoncée. On a même pensé qu'il nous faudrait renoncer. Conséquence des ouragans de ces dernières années ou est-ce à cause des travaux de construction des deux sites éoliens que nous croiserons ? Au bout il y a bien une plage a Caletones, un bain merveilleux et de belles récoltes de coraux échoués sur le rivage. La mer est chaude. Il fait chaud. Aucun bruit. Quel plaisir !
Un habitant vient nous proposer de manger poisson et poulpe. Petite gargote perdue d'où le patron part chercher ce qui manque chez les voisins et où la femme fait joyeusement la cuisine, très contente d'avoir quelques clients en cette saison. 
Beaucoup de cabanons au bord de l'eau pour ranger les engins de pêche... Cela me rappelle La Pré ou Préfailles de mon enfance quand les parents nous emmenaient au bord de mer dans des conditions très rustiques. Devant la maison stationne un side-car entièrement fait à la main ! Moteur Lombardini de motoculteur (démarrage à la ficelle) branché sur une boîte de vitesse d’une moto allemande Ural de la dernière guerre (cette marque existe toujours et fabrique toujours de superbes engins). Admirable bricolage. 
Le retour sera tout aussi chaotique. Le soir on va au resto La Cueva recommandé dans nos guides. C’est le meilleur repas pris depuis le début : fraîcheur et qualité des produits, esthétique de la présentation. Parfait et pas cher (46 CUC boissons comprises pour nous 5). 
En rentrant il y a fête chez nos logeurs, le fils repart aux USA pour le boulot (il est routier et ne rentre que 1 ou 2 fois par an) et tout le monde, famille et amis se retrouvent. On boit du rhum avec eux, la bière coule bien aussi et on cause un bon moment avant d’aller dormir… Beaucoup d'émotions dans la salle à manger...


L'église d'inspiration espagnole sur la grand place de la ville de Gibara.

Un le Kigelia Pinnata, ou arbre à saucisses, originaire d'Afrique prospère sur la place.

Ces fruits bien lourds et fort reconnaissables, n'encouragent pas à utiliser les bancs placés sous les feuillages !

Un centre administratif local.

Cette statue de la Liberté s'éclaire électriquement. Elle a été financée par les habitants il y a longtemps.

Le cinéma où se déroule en juillet le festival du cinéma "pauvre"  créé par Humberto Solás le célèbre réalisateur cubain. Depuis la disparition de ce grand auteur, le festival s'oriente vers les courts métrages.
Voir leur site.

Le petit port de pêche dans la lumière du matin, avec dans le fond, la chaîne de montagne du Pico Cristal.

On s'est perdu à l'ouest de Gibara en cherchant la route "des plages". pendant que les filles demandent notre chemin, des marchands d'oiseaux passent près de la voiture.

Les cubains apprécient beaucoup la présence de ces volatiles dans leurs maisons, et c'est pour certains bien pauvres nous dit-on, un moyen d'améliorer leurs revenus.

Ce client repart fièrement avec son acquisition

Mais d'autres marchands arrivent...

Nous avons bien peur que ces captures ne soient pas de nature à garantir la survie de ces espèces !

Vu l'état catastrophique de la route devenue piste, nous avons le temps d'admirer deux champs d'éoliennes fraîchement implantées.

Blandine et Régine testent la profondeur de la mare avant que je n'engage la voiture... Finalement on fera demi tour pour emprunter un chemin parallèle, pas bien carrossable non plus, mais au sec !

Sur la plage magnifique, il n'y a personne... ce porc en profite pour glaner des choses à manger. Quoi ?

Face à l'arrivée de la concurrence il repartira jouer plus loin.

Nous profitons de cette baie isolée pour se baigner longuement. Sur le bord il y a une vase un peu laiteuse, mais dès qu'on s'éloigne l'eau est translucide et nous y voyons des petits poissons très colorés.

Sur la plage des coraux morts sont échoués. Par endroit sur notre route chaotique on s'en est même servi comme remblai pour boucher les ornières.

les rochers sont faits d'un calcaire dur et sonore avec des alvéoles aux bords coupants.

Cette famille vient d'arriver et d'ouvrir son petit cabanon face à la mer.

L'extraordinaire chimère entre le moteur de motoculteur et la boîte de vitesse Ural

Étonnant non ?
A voir la corde de démarrage et l'improbable phare à leds.


Et le bon sourire de la cuisinière.

La drôle de végétation sur les rochers calcaires

Pas question de se baigner dans ces rochers coupants

Dans le fond de la baie le village de Gibara

Dans le port, ce petit bateau semble être un bac entre les deux rives.
Au resto La Cueva de Gibara le décor est joli sans être baroque.
📺
Cet excellent duo local vient joyeusement agrémenter notre attente.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.