lundi 11 février 2019

12 Janvier de Camagüey à Santiago de Cuba





Samedi 12 janvier

Debouts à 7 h pour un petit déj agréable (un peu toujours sur le même modèle : fruits, œufs, un peu de charcuterie, bananes et pain de mie). La mama de la maison est très attentive à ses hôtes avec un sourire charmant. Les pièces sont très hautes et la déco un peu chargée mais tout est bien propre et ripoliné de frais. Bonne adresse trouvée au hasard. Le tarif est aussi bien standard : 25 cuc la chambre et 5 le petit déj. On va chercher la voiture au parc gardé (4 cuc la nuit) et j’ai la surprise de voir qu’un gars finit de la laver avec grand soin. Partout des gens nettoient les trottoirs à grande eau. C’est une constance ici… propreté des lieux. Départ pour Santiago de Cuba. Encore près de 300 km à faire vers le sud est. Pendant un bon moment c’est plat avec de vastes étendues d’élevage et moins de canne à sucre. Au sud on voit une vaste chaîne de montagne qu’on contourne pour finir par arriver sur la ville. Vers midi, dans la benne d’un camion on voit un gros gâteau de fête gardé en équilibre par 4 gars. Nos rires les font bien marrer… Vers 16h on arrive chez Katia la Cubaine. L’organisation en quadras des rues est finalement bien commode, et les gens à qui nous avons demandé la fin de notre route très aimables. La maison est un couloir et une cour transformés en habitation. C’est sombre mais bien refait. Salle de bain neuve juste finie… Katia la Cubaine a sa famille et ses amis nous fait bon accueil. Je vais parquer la voiture. Dans la cour un ouvrier fait des soudures avec un poste à souder très très rustique. Vers 17h30 on part se promener dans la ville proche. C’est coloré, bruyant, animé. Superbe ! On va visiter le musée Bacardi un richissime cubain du début du siècle dernier, défenseur de l’identité cubaine et esprit curieux. Il a créé le premier musée cubain, la première bibliothèque, des écoles etc… Il devait sa fortune au rhum du même nom avec comme signe de la marque une chauve souris. A l’étage une expo de peintres cubains qui étaient au paravent au Prado. Très intéressant. On marche ensuite vers la place de la cathédrale à la recherche d’un restaurant. On finit par arriver dans un repéré par le routard et Lonely Planet : El Holandes. C’est bien bon et pas trop cher. La rue est coupée par une estrade où se produit un groupe musical formidable. On rentre à la maison pour se coucher, bien fatigués. La nuit sera perturbée par des bruits de la rue… mais on dort quand même ! Au fait, il a fait encore un temps superbe et une grande chaleur (30° et plus…)


Il y a beaucoup de plantes dans ce qu'il reste de la cour de cette maison coloniale. Le minuscule escalier mène à une terrasse bien décorée elle aussi mais d'où on n'a pas de vue sur la ville.

Ici les plantes se trouvent très bien : eau et chaleur !

Arrêt rapide sur la rue pour charger les bagages. Partout de belles grilles en fer forgé pour protéger les ouvertures.

Un peu plus loin on s'arrête pour voir un match de base ball où deux équipes d'ados s'affrontent. C'est samedi, comme chez nous c'est le jour des clubs !

Au-dessus du local des jeunes supporters font la claque tandis que l'entraîneur analyse les coups. 

D'autres spectateurs se sont arrêtés.

Plus loin encore on suit un camion où on a posé un énorme gâteau (mariage, fête ?) bien crémeux,bien coloré. Rigolade.

Nous venons de passer un col qui nous permet un point de vue formidable sur cette vallée. Avant ce relief la route avait traversé de vastes zones plates.

Le vautour dindon (comme les américains l'appellent) profite des mouvements d'air chaud de ce col pour s'élever dans les airs. Ils sont ainsi des dizaines à chercher les meilleures ascendances. Magnifiques planeurs !

Les pinions sont en fleurs, ici à l'état sauvage, nous en verrons beaucoup utilisés comme poteaux de clôture.

Nous posons les valises et sortons profiter de la fin de journée pour nous promener dans Santiago de Cuba. 

En remontant vers la place de la cathédrale nous passons devant un grand atelier de réparateurs de chaussures qui m'accueillent avec curiosité.

Il faut attendre son tour à l'extérieur avant de pouvoir rentrer dans les magasins. C'est un petit super marché où nous allons acheter ce qu'il faudra pour nos petits déj et aussi de l'eau en grosse bouteille de 5 l.

Ici les rayons sont garnis mais il y a peu de variété dans les produits proposés.

Une des rues marchandes piétonnes de Santiago avec des tas de magasins nouveaux et indépendants.

Le Palais Provincial fraîchement restauré.

Le Musée Bacardi que Katia Blandine et moi visiteront pendant plus d'une heure. Il y a beaucoup de documents sur l’île d'avant la révolution de 1959, et , en creux, cela met en évidence les formidables inégalités sociales entretenues par les puissants de cette époque. C'est aussi le premier musée créé à Cuba en 1928.

La salle climatisée (et froide !) où sont exposée des œuvres de peintres cubains qui proviennent des collections du Prado.

La place de la cathédrale quand la nuit est tombée.

La rue a été coupée. Place à la musique !

Voir la vidéo

Le restaurant El Hollandes est bien sympathique

L'aménagement en cours de cet appartement utilise au mieux l'espace complexe de cette ancienne cour.

Une grille métallique protège des intrusions, permet aussi la ventilation de tout le rez de chaussée. je souhaite bon courage aux agents chargés du foncier ici. Les propriétés sont imbriquées les unes dans les autres de façon étonnante.

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