On se lève comme tous ces jours vers 7h. La nuit a été
fraîche. Le soleil nous réchauffe pour le petit déj très bon et très esthétique
prépar é par nos hôtes. Nous partons sans même visiter les fermes
d’élevage des crocodiles. On rejoint l’autopista et c’est parti pour une longue
route jusqu’à
Camagüey à près de 400 km
vers le sud est de l’île.
Il fait
vraiment beau. Le paysage est surtout plat et à vrai dire un peu monotone. Dans
une station service où nous nous arrêtons, je photographie des ouvriers dans un
camion qui fument le cigare. Un d’entre eux, rigolard plonge la man dan son sac
et tient absolument à m’en offrir un. Rigolades, surtout quand je lui montre la
photo. Régine parle longuement avec la dame pipi du coin, payée par l’état et
très engagée politiquement. Nous repartons après avoir admiré une Chevrolet
vert pomme arrêtée à côté de nous. L’autoroute (en plutôt bon état) s’arrête et
ce qui suit est un peu plus compliqué : deux voies pour cet axe entre la
havane et Santiago de Cuba où se côtoient camions, bus voitures carrioles,
vélos et piétons. Il faut redoubler de vigilance. Vers 16h nous arrivons à
destination et sans problème nous trouvons un gîte près du centre ville. Maison
ancienne aux plafonds bien hauts. On gare la voiture dans un parc officiel gardé avant de se promener en ville. Rencontre avec une prof de français (brillante)
issue d’une famille haïtienne parlant un français épatant qui nous parle de sa
ville et des changements intervenus depuis 2014 en particulier la possibilité
de créer des commerces indépendants beaucoup plus clinquants que les mornes
magasins d’état. Encore un bon moment. On va faire un peu d’internet sur nos téléphones dans un
point wifi avant de se mettre en quête d’un restaurant. On tombe sur un resto
d’état fréquenté par des cubains. Niveau cantine mais vraiment bon marché (pour
nous) avec un service tout à fait gentil. 18 cuc vin cubain (oubliable) compris Ambiance ! Nouveau petit tour en
ville et dodo car une nouvelle longue journée nous attend demain.
|
La petite impasse difficile à trouver où se niche la casa de Zoilita et Felix |
|
Le soleil est déjà là... et nous nous préparons à partir. |
|
Tout proche de là, la peinture murale de ce magasin d'état est bien épatante. |
|
Aujourd'hui c'est livraison d’œufs. |
|
Une des rares stations services de l'autopista 4. Nous ne la manquerons pas ! Par contre en sortant un trou non protégé barre la route, plein d'eau mais très profond nous oblige à faire demi tour pour sortir ... par l'entrée. Ouf ! |
|
Petit business : une vendeuse de sucreries et des toilettes publiques gérée par une employée qui parle avec Régine des réunions de consultation sur la nouvelle constitution. |
|
Le camion avec ses fumeurs de Havane... |
|
Et la Chevrolet vert pomme à laquelle il manque encore quelques pièces chromées. |
|
Autre petit business : la vente de bondieuseries à accrocher au rétroviseur |
|
A Camagüey nous trouvons facilement une casa pour nous 5. Maison coloniale aussi, mais cette fois avec de très hauts plafonds. Couleurs douces. On range dans l’entrée scooter et vélo... |
|
Nos hôtes nous expliquent la ville et son organisation pour occuper notre fin de journée. |
|
Tout près une station de bici taxi attend le chaland. |
|
Comme dans de nombreuses villes et depuis quelques années, des points publics Wifi sont très prisés. |
|
Beaucoup de gens possèdent des smartphones et sont tout aussi dépendants que chez nous ! |
|
Depuis 2015 cette rue est devenue piétonne et de nombreux magasins privés se sont ouverts dans cette zone. |
|
Quelques murs peints. |
|
Cuba c'est aussi beaucoup de couleurs et des grilles en fer forgé plus étonnantes les unes que les autres. |
|
Il y a aussi dans cette rue un magasin d'état très grand, avec peu de produits différents à la vente, et quand nous y sommes rentrés, très peu de clients. |
|
Les objets mis en vente sont subventionnés pour certains (notés alors sur un carnet) et d'autres non. |
|
La poudre d’œuf et son mode d'emploi. |
|
Le riz que l'on vend ici en vrac vient du Vietnam |
|
Quand nous sortons il n'y a toujours pas beaucoup de client |
|
L'ancienne gare (bâtiment colonial restauré) va être transformée en musée ferroviaire. Il y a du retard... |
|
Par contre la ligne marche encore surtout pour le trafic de marchandises. |
|
Dehors (on en verra aussi ailleurs) une vieille locomotive américaine attend sûrement de rentrer au musée |
|
Une motrice diesel apparaît tirant un wagon d'hébergement pour des ouvriers. |
|
La barrière de passage à niveau ne marche plus mais il y a toujours un stop avant une ligne de chemin de fer. Et tout le monde respecte ces signaux que ce soit en ville ou à la campagne qu'il y ait un train ou pas. |
|
Nous passons devant un magasin de bricolage bien vide. L'embargo américain pèse aussi beaucoup sur les fournitures de matériaux de qualité. |
|
Nous marchons aussi pour compenser notre immobilité forcée pendant notre déplacement de la journée. |
|
Nous ne trouvons pas le resto recommandé par notre logeuse mais un resto d'état. |
|
Le personnel est charmant et l'offre limitée mais le prix très léger pour nous. La soupe est délicieuse ! |
|
Rappelez-vous l'étiquette, surtout pour l'éviter si vous allez à Cuba ! |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.