dimanche 10 février 2019

11 janvier de Playa Larga à Camagüeï




Vendredi 11 janvier

On se lève comme tous ces jours vers 7h. La nuit a été fraîche. Le soleil nous réchauffe pour le petit déj très bon et très esthétique prépar é par nos hôtes. Nous partons sans même visiter les fermes d’élevage des crocodiles. On rejoint l’autopista et c’est parti pour une longue route jusqu’à  Camagüey à près de 400 km vers le sud est de l’île.  Il fait vraiment beau. Le paysage est surtout plat et à vrai dire un peu monotone. Dans une station service où nous nous arrêtons, je photographie des ouvriers dans un camion qui fument le cigare. Un d’entre eux, rigolard plonge la man dan son sac et tient absolument à m’en offrir un. Rigolades, surtout quand je lui montre la photo. Régine parle longuement avec la dame pipi du coin, payée par l’état et très engagée politiquement. Nous repartons après avoir admiré une Chevrolet vert pomme arrêtée à côté de nous. L’autoroute (en plutôt bon état) s’arrête et ce qui suit est un peu plus compliqué : deux voies pour cet axe entre la havane et Santiago de Cuba où se côtoient camions, bus voitures carrioles, vélos et piétons. Il faut redoubler de vigilance. Vers 16h nous arrivons à destination et sans problème nous trouvons un gîte près du centre ville. Maison ancienne aux plafonds bien hauts. On gare la voiture dans un parc officiel gardé avant de se promener en ville. Rencontre avec une prof de français (brillante) issue d’une famille haïtienne parlant un français épatant qui nous parle de sa ville et des changements intervenus depuis 2014 en particulier la possibilité de créer des commerces indépendants beaucoup plus clinquants que les mornes magasins d’état. Encore un bon moment. On va faire un peu d’internet sur nos téléphones dans un point wifi avant de se mettre en quête d’un restaurant. On tombe sur un resto d’état fréquenté par des cubains. Niveau cantine mais vraiment bon marché (pour nous) avec un service tout à fait gentil. 18 cuc vin cubain (oubliable) compris Ambiance ! Nouveau petit tour en ville et dodo car une nouvelle longue journée nous attend demain.

La petite impasse difficile à trouver où se niche la casa de Zoilita et Felix

Le soleil est déjà là... et nous nous préparons à partir.

Tout proche de là, la peinture murale de ce magasin d'état est bien épatante.

Aujourd'hui c'est livraison d’œufs. 

Une des rares stations services de l'autopista 4. Nous ne la manquerons pas ! Par contre en sortant un trou non protégé barre la route, plein d'eau mais très profond nous oblige à faire demi tour pour sortir ... par l'entrée. Ouf !

Petit business : une vendeuse de sucreries et des toilettes publiques gérée par une employée qui parle avec Régine des réunions de consultation sur la nouvelle constitution.


Le camion avec ses fumeurs de Havane...

Et la Chevrolet vert pomme à laquelle il manque encore quelques pièces chromées.

Autre petit business : la vente de bondieuseries à accrocher au rétroviseur

A Camagüey nous trouvons facilement une casa pour nous 5. Maison coloniale aussi, mais cette fois avec de très hauts plafonds. Couleurs douces. On range dans l’entrée scooter et vélo...

Nos hôtes nous expliquent la ville et son organisation pour occuper notre fin de journée.


Tout près une station de bici taxi attend le chaland.

Comme dans de nombreuses villes et depuis quelques années, des points publics Wifi sont très prisés.

Beaucoup de gens possèdent des smartphones et sont tout aussi dépendants que chez nous !

Depuis 2015 cette rue est devenue piétonne et de nombreux magasins privés se sont ouverts dans cette zone.

Quelques murs peints.

Cuba c'est aussi beaucoup de couleurs et des grilles en fer forgé plus étonnantes les unes que les autres.


Il y a aussi dans cette rue un magasin d'état très grand, avec peu de produits différents à la vente, et quand nous y sommes rentrés, très peu de clients.

Les objets mis en vente sont subventionnés pour certains (notés alors sur un carnet) et d'autres non. 

La poudre d’œuf et son mode d'emploi.

Le riz que l'on vend ici en vrac vient du Vietnam

Quand nous sortons il n'y a toujours pas beaucoup de client

L'ancienne gare (bâtiment colonial restauré) va être transformée en musée ferroviaire. Il y a du retard...

Par contre la ligne marche encore surtout pour le trafic de marchandises.

Dehors (on en verra aussi ailleurs) une vieille locomotive américaine attend sûrement de rentrer au musée

Une motrice diesel apparaît tirant un wagon d'hébergement pour des ouvriers.

La barrière de passage à niveau ne marche plus mais il y a toujours un stop avant une ligne de chemin de fer. Et tout le monde respecte ces signaux que ce soit en ville ou à la campagne qu'il y ait un train ou pas.

Nous passons devant un magasin de bricolage bien vide. L'embargo américain pèse aussi beaucoup sur les fournitures de matériaux de qualité.

Nous marchons aussi pour compenser notre immobilité forcée pendant notre déplacement de la journée.

Nous ne trouvons pas le resto recommandé par notre logeuse mais un resto d'état.


Le personnel est charmant et l'offre limitée mais le prix très léger pour nous. La soupe est délicieuse !

Rappelez-vous l'étiquette, surtout pour l'éviter si vous allez à Cuba !




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