dimanche 24 février 2019

18 Janvier de la ferme Belen à Jaronu




Vendredi 18 janvier

Au petit déj, on règle un différend concernant le prix des chambres, sans doute dû à une erreur d'interprétation de la personne chargée de l'accueil, nouvellement arrivée. Désagréable mais efficace… Puis on part en balade ornithologique avec Georges un ancien employé (chargé de la piscine où nous n’avons pas du tout eu envie de nous baigner vu l'aspect de l'eau) devenu guide. Nous découvrons la richesse de ce milieu extraordinaire tant en arbres qu’en oiseaux ou papillons. Près de deux heures  de marche et d’écoute. Nous reprenons a voiture pour un chemin épouvantable de 10 km afin d’aller sur le site d’une forêt pétrifiée (prix exorbitant  d’entrée de 10 cuc par personne) qui nous permet de rencontrer la famille qui garde l’endroit mais aussi de découvrir les termites locales et l’oiseau symbole de Cuba le tocororro (en fait le Trogon de Cuba). Magnifique ! Il est près de 14 h quand nous quittons la ferme Belen pour partir plein Nord à la recherche d’une réserve écologique qui abrite aussi des grottes avec des peintures rupestres fort anciennes. Quelle galère pour trouver ça ! Aucun panneau et de nombreuses personnes pourtant proches du lieu en ignorent même l’endroit. Quand on y arrive enfin il est déjà fort tard, c’est joli, très bien aménagé. Pourquoi n’est-ce pas signalé ? On reviendra demain… On cherche maintenant où coucher et faire le plein d’essence. C’est à Jaronu, à près de 40 km, pas loin de la mer qu’on y arrive : le pompiste nous donne l’adresse de Sylvia, une dame qui vit avec une autre dame (sa fille ?) dans une énorme maison d'ancien cadre de l’usine de sucre vieille de plus de cent ans. Sympa. Elle nous raconte aussi la terrible tempête Irma qui a décimé les arbres de la région en 2016. On va dîner au restaurant Colonial, resto d’état du village, pas bien bon mais très bon marché (2 Cuc par personne bière comprise… soit plus de 5 fois moins cher que dans un resto pour "touriste"). Les filles au service sont sympas et efficaces et surtout bien surprises de voir des français attablés ici dans cette petite ville sucrière un peu perdue. Puis on rentre préparer la journée de demain et se coucher.
A noter aussi qu'en passant auprès de l'aéroport de Camagueï je remarque six biplans monomoteurs stationnés dans un coin du terrain. Ce sont des Antonov AN 2 soviétiques... J'en reparlerai...

Dans le petit matin, la ferme Belem s'éveille et les ouvriers agricoles font les pleins des tracteurs

Belle allure, mais en vrai la piscine ne fait pas envie du tout... C'est peut-être à cause de l'hiver ?

Les clôtures très efficaces et les pignons intercalés en fleurs


D'autres employés sont arrivés en camion tandis que les vieux tracteurs soviétiques partent au travail

Devant l'entrée passent les cow-boys avec leurs chiens... ou, pour faire plus Amérique hispanique les gauchos (c'est vrai que pour Cuba gauchos c'est pas mal).
Nous, nous partons en balade nature, dans cette exubérante campagne.



pas encore identifié non plus...




Pic poignardé à tête rouge sur un tronc de palmier

Au loin gros oiseau... pas encore identifié !

Cet arbre ressemble à s'y méprendre à un baobab. Il s'agirait d'après Régine d'un ceibon de megote de la même famille que les baobabs.

Le Pee-wee de Cuba

Avec notre guide en pleine explication des différents sons de la forêt

Couple d'Amazone de Cuba perché sur un arbre défeuillé.

Beau papillon en récolte...

La trompe est bien visible.

A la ferme chargée de la surveillance de la forêt pétrifiée

Au départ on traverse une magnifique palmeraie

Voici la forêt pétrifiée...

C'est moins spectaculaire que nous ne l'imaginions !
Même si c'est bouleversant...



Dans de nombreux arbres on voit des termitières

Qui sont très actives.


Le site s'étend sur plus d'un hectare

Chance ! Nous voyons ici notre premier Tocororo, emblématique oiseau aux couleurs de Cuba, en fait c'est le Trogon de Cuba. Émotion !

Plus loin un magnifique papillon de nuit en camouflage sur un tronc.

Ici il ne vient pas souvent de berline, il faut dire que le chemin...

Nous laissons une trace sur le livre d'or et oublions le carnet précieux qui contenait les notes de Régine et les comptes de Blandine... petite catastrophe !

Au retour, on passe devant cette école pour enfants en difficulté.

Nous profitons d'un arrêt pour décrotter la 301 qui en a bien besoin.

Les trois icônes de Cuba pour décorer un rond point
Le site naturel que nous cherchons n'est pas loin de ce croisement pourtant...



mais nous prenons la mauvaise route qui nous mène à un village bien isolé !

Avec des maisons couvertes de feuilles de palmier.

En fait c'est tout près de cette carrière pleine de concasseuses. Nous passerons 6 fois devant, dans un sens et dans un autre !

Ça y est on a trouvé.  Mais il est trop tard, il n'y a plus personne à l'entrée du parc, on reviendra demain.

Merle vantard au plumage trempé par l'orage sur une souche dans l'entrée du parc

Oriole de Cuba à la récolte de nectar
Finalement on trouve de l'essence et un logement à Jaronu, à plus de 30 km de là !

Au restaurant d'état on enregistre notre commande. Les serveuses sont en uniforme, comme elles, beaucoup de jeunes femmes aiment porter ces collants à motifs.

Sur les cartes figure la réglementation en vigueur dans les restaurants d'état. On pourrait s'en inspirer non ?

Voici la carte du restaurant


C'est le seul resto d'ouvert ce soir dans cette petite ville. Ambiance sympa.

Le patio de notre hôtesse

Magnifique havre de paix après cette journée un peu compliquée... 

Comme partout, notre hôtesse remplit les documents d'accueil d'après nos passeports.




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