mercredi 6 mars 2019

25 Janvier Il faut bien rentrer...

Vendredi 25 janvier

Il ne fait pas beau du tout ce matin et on a entendu la pluie une bonne partie de la nuit. Après le petit déj Katia Blandine et moi partons en balade en remontant la rue, tournant le dos au Malecon. La rue est très animée et un peu par hasard nous arrivons sur le quartier chinois de La Havane. On file dans la rue et on tombe sur une imprimerie assez incroyable qui utilise encore des caractères en plomb (espagnols et chinois). La dame qui nous accueille est fort dynamique, et bien qu'elle ne parle ni anglais ni français et moi pas l'espagnol, nous arrivons à nous comprendre par gestes et quelques mots techniques internationaux. Moment rigolo. Elle me donne le journal hispano-chinois imprimé pour la communauté chinoise qui réside ici. La pluie se remet à tomber quand nous arrivons à la Poste où Katia et Blandine envoient des cartes postales pour la France... d'arcades en arcades on rentre tranquillement à la casa pour midi. Bouclage des valises et attente du taxi commandé par nos hôtes. C'est à ce moment là qu'un marchand de langoustes (que des queues) se présente alimentant la maison pour les repas des touristes. Trois sortes de taille... ils en prennent deux paquets moyens. D'où viennent ces langoustes ? de Cuba (c'est écrit dessus les emballages), où sont les têtes et les pattes ? Petit mystère ! En attendant le taxi est là, c'est un vieux véhicule magnifiquement restauré, nous filons vers l'aéroport enregistrer nos bagages... On monte dans l'avion... cette fois c'est bien fini, on rentre !
On apprendra que deux jours après notre départ une violente tornade s'abattra sur La Havane faisant beaucoup de dégâts. 

Le jour se lève avec plein de grisaille, du vent, de la pluie et une mer agitée... Au large un nouveau bateau de croisière fait des ronds dans l'eau avant de se diriger vers l’entrée du port. 

Notre voisine d'en face est quand même sur le balcon pour fumer. Heureusement la température reste douce.

Les bici-taxis peinent contre le vent

Ils ne parlent toujours pas de nous dans le journal ! Tant pis.

Encore une carte postale de La Havane : vieille auto et maisons colorées

Vendeur de rue de fruits et légumes

Ici on livre et on paie en utilisant un sac et une ficelle pour monter dans les étages. 


Comment fait ce technicien pour retrouver le bon fil téléphonique dans ce fouillis ?

On livre aussi à pied...

Encore une représentation du Che, inspirée de la célébrissime photo de Korda  plutôt que du travail de Warhol ...


Une des bêtes gardiennes de l'entrée du quartier chinois

L'accueil de l'imprimerie qui vend aussi des livres de comptes, des carnets etc...

Une authentique Linotype qui marche encore de temps en temps.

Au fond les casses d'idéogrammes chinois utilisés pour le journal, à droite un meuble pour des casses de fontes espagnoles. Incroyable de voir ce matériel encore utilisé aujourd'hui.

Un jeune ouvrier typo range les caractères après les avoir défaits des composteurs. Beau voyage dans le temps et la technique. C'est vrai que les ordinateurs et la PAO ont balayé toutes ces compétences, fierté des ouvriers du livre.

On apprend qu'il y a eu depuis fort longtemps un quartier chinois à La Havane.

Comme il est très difficile de se procurer des objets neufs, alors on répare tout. Là c'est eux qui ont de l'avance !

Pub pour les 500 ans de création de La Havane.

Station de taxis bleus.

En passant je vois une vitrine de bijoutier, c'est bien la première.

J'achète, j'achète pas ? En tout cas je regarde.

On découvre aussi cette superbe salle de service pour ceux qui veulent se connecter. Trop tard pour nous !

La pluie redouble alors on se met à l'abri sous les arcades.

De notre abri on a une jolie vue sur l'opéra de La Havane

Les téléphones publics sont aussi pas mal tagués. 

Magnifique étal à l'abri sous des arcades.

Nous quittons nos hôtes très sympathiques avec les quatre générations qui vivent dans la maison...

Au moment de partir on croise le vendeur de queues de langoustes. Blandine résiste à l'envie d'en acheter quelques unes comme souvenir.

Le taxi nous charge devant l'immeuble. La casa est au premier étage en jaune pâle.

A la porte d'à côté, sur la planche coincée dans la porte la voisine vend à boire et à manger.

Le mauvais temps est vraiment installé avec un vent qui se renforce.

Sur l'aéroport, le plafond est bien bas. On pourrait bien être secoués !
On vient de s'enregistrer, alors on se promène un peu dans l'aéroport.
Maintenant vous devez reconnaître tout le monde sur les tee shirt !

Heureusement que je ne fume plus, ces cigares sont trop appétissants.

En salle d'embarquement il y a plein de monde dont de très nombreux touristes.

Encore un sacré voyage pour notre joyeuse équipe.

Au service de maintenance, on voit directement l'impact de l'embargo US : des moteurs ne sont pas remontés sur des avions pourtant récents,certainement à cause du manque d'accès aux pièces de rechange.

et en bout de piste il y a des pièces de musée comme ce vieux quadrimoteur qui commence à être couvert de mousse et de moisissures. Trop loin du musée de Marcé pour le ramener.

Miracle de l'aviation : au-dessus de nuages il fait toujours beau ! Étonnant non ? Par contre, au fond, on voit des formations de cumulus terribles, il ne doit pas être confortable d'être coincé dessous.


Fin du Blog Corzé Cuba si !



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