Corzé-Cuba si !: 24 janvier La Havane et quelques musées !

Jeudi 24 Janvier

Nous petit déjeunons vers 8 h. Il a un peu plu en fin de nuit et les rues brillent… Le spectacle est toujours dans la rue du matin au soir. On réorganise un peu nos affaires et on part se promener sous un ciel bien gris. Direction centre ville en suivant le malecon. Nous finissons par atterrir au musée des beaux arts de Cuba, le Louvre local. Beau bâtiment moderne et deux étages de magnifiques collections d’artistes cubains du 19^ème siècle à aujourd’hui (5 cuc par pers). Sacrée visite ! Il y a beaucoup d’œuvres passionnantes dans une mise en place très aérée. On y passe plus de trois heures ! La clim est réglée bien basse et on est un peu gelés. En sortant on va voir, tout près, le Musée de la Révolution (8 cuc par pers). Musée en cours de restauration situé dans l’ancien palais présidentiel. Quel bâtiment ! Que de marbre et de décor fané en cours de rafraîchissement. Beau travail ! Les vitrines sont très tristes et la révolution le seul mot d’ordre. Entre culte de la personnalité et construction d’un roman national sans aspérité c’est un temple avec même ses reliques comme le bateau Grandma, le moteur d’un U2, deux avions un T34… Intéressant quand même on y apprend une chronologie historique éclairante. Par contre rien sur la présence historique des USA à Guantanamo ni sur les démarches que Fidel fit aux USA avant de se tourner vers l’URSS, ni sur la présence des missiles soviétiques… ce que la propagande veut…

Comme il pleut vraiment fort on rentre en coco taxi. Michel et moi on s’arrête à notre bistro favori pour deux Habana spécial avant de monter à la casa. Repas à la Casa Colonial : soupe de haricots noirs délicieuse, poisson (trop cuit mais bon) et langouste avant d’aller se coucher. Demain, il faut s'y faire, c’est le retour…

Quand on sort de la casa il y a toujours cette voiture immobile et ces batiments coloniaux un peu baroques. C'est Cuba !

Je ne saurai pas qui est ce cagoulé aperçu dans plusieurs endroits de la Havane

Sur le Malecon, face à la mer il y a des immeubles éboulés. Je suppose qu'il doit y avoir pas mal de soucis de titre de propriété.

Certaines habitations sont en piteux état.

Le malecon est aussi un bel endroit pour les photos de mariage, mais dangereux à traverser.

Ce drapeau rouge soviétique, un peu fatigué nous intrigue bien.

En fait c'est un resto nostalgique d'une époque et aussi d'une vision de la société.

Plus loin une belle maison est en cours de restauration. Des maçons refont les balustres du balcon.

La juxtaposition des propriétés et des couleurs donnent un aspect plutôt joyeux à certaines autres rues, proches du centre.

Quelques graphes aussi sur les murs, plus ou moins réussis...

De part et d'autre de la Paseo de Marti il y a de très belles maisons coloniales

les décors sont chargés et les couleurs bien différentes d'une maison à l'autre

Au centre de cette très grande rue il y a un passage piéton dallé bordé d'arbres. Comme partout il y a des ouvriers pour nettoyer les lieux publics.

Dans une rue tranversale cette voiture est raccord couleur avec les graphes

Il y a aussi des petits commerces, ici c'est un agent immobilier

Là un peintre avec un univers bien particulier

Ici ce sont des massages de rue... étonnant non ?

Ce bâtiment est vraiment magnifique !

Depuis les balcons les gens regardent passer les touristes

Ce palais a une façade directement inspirée de l'architecture mauresque.

Il y a aussi des graphes à l'entrée de certaines maisons.

Et comme partout dans le monde des mamans qui endorment leurs enfants

En continuant notre promenade, nous tombons sur ces peintres en bâtiment bien particuliers. Evidemment plus besoin d'échafaudage, mais quel danger !

Ils sont alimentés en peinture depuis le toit de l'immeuble.

Dans le centre de La Havane on trouve aussi le fabuleux building Bacardi construit en 1930 pour le nouveau siège de la société de rhum. Il fut restauré en 2001.

C'est, paraît-il un des plus beaux exemples d'Art Déco de toute l'Amérique latine.

En face ce bâtiment abrite des magasins de luxe étonnants ici.

Nous rentrons dans un magasin d'état tout proche. Ce n'est pas le luxe ici, mais des cubains viennent y chercher des denrées hors de prix ailleurs.

Le coin des produits en vrac

A l'étage la dame du bureau travaille en bonne compagnie.

Encore une bien vieille Ural !

Tandis que le ciel se charge, nous voici au musée des Beaux Arts construit en 1954

Reflets sur les vitres du musée

La cour intérieure

Eduardo Abela, Guajiros 1938 84cmx71cm

Une des très grandes salles d'exposition.

Jorge Arche, Primavera o Descanso, 1940 127cmx152cm

José Segura Ezquerro, Estudia con Estrella, 1929, 90cmx65cm

Marcelo Pogolotti, El alba, 1937, 81cmx100cm

Marcelo Pogolotti, La palabra, 1934, 99cmx74cm

Jacques Labarre, Rue vue du musée, 2019 1366x800 pixels

Salle Wifredo Lam

Wifredo Lam, El Tercer Mundo, 1965-66, 251cmx300cm

Carlos Enriquez, Desnudos, 1934, 56cmx41cm

Victor Patricio Landaluze, Corte de Caña, 1874, 51cmx61cm

Eduardo Laplante, Trinidad vue de la Vigie, 1852, 90cmx162cm

Maria Pepa Lamarque, Paisaje de Puentes Grandes, 1923, 56cmx45cm

Une des salles concernant le 19ème siècle

Raùl Martinez, Isla 70 (triptico) 1970, 200cmx451cm

Alfredo Sosabravo, Para un trabajo eficiente, 1967, 57cmx78cm

Eduardo Abela, Niña en el bosque, 33cmx26cm

Tomàs Sànchez, Relacioñ, 1986, 200cmx350cm

Pedro Pablo Oliva, Saturno enseñando a pasear a sus hiro, 1991, 153cmx153cm

Fernando Rodriguez, En el calor de la mano, 1992, 25cmx131cmx40cm

Gilberto Frometa, Desde el Rio Bravo hasta la Patagonia, 1973, 87cmx251cm

Après cette longue visite dans le froid des climatiseurs, nous sortons de ce musée.

En face, c'est le musée de la Révolution.

avec la flamme des héros de la Révolution.

Ils sont en grands travaux de rénovation.

Dans le hall, cette sculpture en bronze laisse un peu perplexe...

Le bâtiment est étonnant, mais vraiment défraîchi.

Des élèves suivent leurs enseignants pour une leçon d'histoire. La Révolution de leurs arrières grands parents continuera-t-elle à les faire rêver ? Ou bien leur préféreront-ils les sirènes des smartphones ?