samedi 2 mars 2019

23 janvier de Cienfuegos à La Havane



Mercredi 23 janvier 

Debout vers 7h30 pour le petit pris dehors au grand air. J’entends passer un avion, il s’agit d’un des avions bleu et jaune vus l’autre jour (un Antonov An2). Le moteur ronronne avec un bien joli son. Il paraît que c’est pour faire des traitements sur les zones à moustiques (dixit la proprio). Plusieurs passages à basse altitude et il s’en va… C’est bien le premier appareil qu’on voit en vol depuis le début du voyage. Il fait beau ce matin encore. On range les bagages dans le coffre et en route ! et stop je m’aperçois à temps que j’ai oublié mon téléphone… La route est facile et nous rattrapons facilement l’autoroute qui nous ramène vers la Havane. On fait un détour par une plage du nord ouest pour se baigner. On tombe sur un des (trop) nombreux complexes hôteliers  de cette côte : grands immeubles, plage avec des tas de touristes sur des transats… En plus il y a des gros rouleaux qui interdisent la baignade en toute sécurité. Avec regret on fuit et on retourne en ville par une route à quatre voies qui nous fait passer par un tunnel pour rejoindre le malecon et « notre » Pension Colonial. C’est beaucoup plus facile que nous ne craignions. Tout va bien ! Vers 15h on part Katia Régine Blandine et moi rendre la voiture à l’hôtel Bosquet. Je me souviens des repères pour trouver la route. Nous avons parcouru plus de 3200 km avec cette 301 très adaptée aux routes d’ici. La boîte automatique et la clim nous ont fait une consommation de 7,7 l aux 100 km avec un carburant à 1,2 Cuc le litre. Le gérant fait le tour de la voiture, constate qu’il n’y a pas de dégâts, tend les clés au gars chargé du nettoyage et c’est fini. On garde avec nous la carte ultra précise qui nous a permis de si bien nous orienter pendant notre périple. On la repassera aux copains. On rentre à pied, cela fait plus de 8 km à travers la ville avec de jolies rencontres (à commencer dans le petit parc sous le pont où s’entraînent deux trombones). Des gens qui réparent leurs autos antiques, des chantiers de restauration de vieilles maisons coloniales. Nous rentrons à la Casa avant de ressortir pour le dîner au resto tout proche. Ce soir c’est très particulier car Régine a invité Armando, Zenaida, leur fille  Monica et ses deux enfants. Zenaida fut une de ses anciennes collègues agronomes avec qui elle a travaillé il y a plus de quarante ans ! Elles se mettront au courant de leurs vies  pendant le repas tandis que je tiendrais la conversation avec son mari et sa fille en anglais. Très émouvant tout ça ! On rentre vers 10 h après avoir beaucoup échangé sur la vie quotidienne. Régine en apprend beaucoup sur la vie quotidienne de ses anciens collègues dont la retraite est bien maigre. Depuis l'arrêt du soutien de l'URSS à la fin des années 1980 et avec l'embargo US, la vie est petit à petit devenue compliquée. Si l'ouverture récente du régime ouvre des perspectives (qui se traduiront dans la nouvelle constitution discutée depuis deux ans et adoptée par référendum) ce seront sans doute les plus jeunes qui risquent d'en profiter... et les plus impliqués dans le monde touristique Dans le taxi qui s'éloigne on voit s'éloigner cette famille avec  beaucoup d'émotion ...

Petit déj sous la tonnelle du jardin bien aménagé

et fleuri comme cette magnifique orchidée

J'ai préféré ce perroquet, un amazone de Cuba, en liberté plutôt que le voir emprisonné dans cette cage minuscule.

Voilà le gîte style "Spirou". Au premier plan la maison des hôtes et plus loin la maison qu'ils louent aux touristes. L'ensemble est magnifique et fort bien entretenu !

De loin on voit la mer. Il y a aussi un camion de livraison d'eau potable.

Nous avons bien roulé alors on essaie d'aller vers les plages de l'est du côté de Tarara. Nous nous arrêtons en face de l'Hôtel Tropicoco, gros truc pas appétissant du tout...

Sur la plage plein de monde affalé sur des transats et une mer dangereuse... bon, on se casse !

Un  Quiscale violet posé sur un piquet de clôture pose  gentiment, immobile. 

Au sol un moineau bien commun cherche aussi sa pitance.

ça y est la voiture est rendue à l’hôtel Bosque, alors on décide de rentrer à pied. C'est loin mais on a le temps ! On commence par descendre dans le parc Almenders du nom de la petite rivière qui le borde.

Toujours de bon conseil Fidel !

la rivière Almenders ^qui traverse une partie de La Havane est très polluée mais ce pêcheur continue pourtant d'y lancer son filet  "épervier".
Le parc est vraiment sympathique. Nous repartons car nous sommes à plus de 10 km de marche de la casa.



Arbre scupture en couleurs raccord avec la coccinelle d'arrière plan.

Je ne peux résister à passer devant le magicien réparateur de vieille voitures : depuis notre passage, la peinture a été faite !

Nous passons devant le grand cimetière de La Havane

Avec sa porte monumentale. L'entrée est payante !

publicité sympa d'une boulangerie pour les 500 ans de la Havane

Mais que font ces deux galopins ? En fait ils font des joints du collecteur d'échappement, en carton pour leur vieille voiture.

Ces vieilles dames n'ont plus de pièces de rechange, alors il faut bricoler.

Le climat tropical met à mal les peintures des immeubles.

Nous passons devant ce qui ressemble à un marché aux fruits et légumes. On entre...



Il y a des étals avec une offre plutôt variée.

Régine regarde bien tout !

A l'arrière on décharge des régimes de bananes

Les courges sont très nombreuses à la vente. Nous, je ne me rappelle pas qu'on en ait mangé...

Duc oup Blandine regarde aussi !


Plus loin il y a un centre de planing familial et de protection contre les MST

Avec une caravane qui part en semaine à la campagne pour renseigner les cubains des champs.C'est le gardien, fort accueillant qui nous explique tout ça.

Belle maison, belle voiture, mais le capot levé inquiète !

A y regarder de plus prêt il y a un amortisseur qui ne veut plus jouer... gros boulot en perspective pour trouver une pièce compatible.

Un autre magasin de légumes. Moins de volumes mais plus de variétés.

Et toujours cette balance typique.

Juste à côté, pousse cette vigne incroyable qui pousse jusqu'à la tonnelle du deuxième étage.

Une des grandes avenues de la ville

Petit commerce de débrouille : la vente de pop corn aux passagers du bus

Nous repassons auprès de l'hôtel Habana Libre

avant de retrouver le joli Malecon

Un car de touristes a réquisitionné une escadrille de coco taxis pour faire un tour express de la ville.

Monument Galixto Garcia en face de l'hôpital

On pêche souvent depuis le parapet du malecon. Je n'ai pas vu quelqu'un sortir une prise de la mer...

Le trompettiste attend le chaland. En arrière plan l'hôtel Deauville proche de notre Casa nous sert de point de repère.

La rue est calme et on peut même y jouer au foot.

Celle -ci est plus passante, attention !

Arrivée d'Armando, Zenaida, Monica et ses deux enfants


Très vite la discussion reprend comme après une longue interruption.

Histoires des vies professionnelles et familiales, que de choses à se dire...

Monica et ses deux fils sont contents de rencontrer Régine dont Zenaida leur avait parlé depuis quelques jours.

Nous les ramenons à l'h^tel Deauville, véritable station de taxi à cette heure là.

Les voilà repartis...

Nous, on rejoint la casa très proche pour une bonne nuit de repos.




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